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[édito] La rentrée d'après

Recruter, vacciner, équiper, c'est nécessaire et c'est maintenant qu'il faut le faire. Après plus d'un an de crise sanitaire, à moins de 10 semaines de la fin de l'année scolaire, tout le monde souhaite que les vacances d'été servent à tourner la page du rythme infernal de l'École sous Covid pour que la rentrée 2021 soit enfin la rentrée d'après. Il faudrait que le gouvernement s'y emploie concrètement. S'il ne maîtrise pas l'évolution de l'épidémie et de ses variants, il lui appartient néanmoins de préparer l'École à toutes les éventualités et de sortir enfin des adaptations au jour le jour, qui sont, de toutes façons, toujours synonymes de restrictions dans la vie des écoles et des établissements. Recruter pour remplacer, alléger et accompagner, vacciner tous les personnels qui le souhaitent et adapter les locaux pour la qualité de l'air notamment sont des moyens nécessaires pour que l'École retrouve son rythme, celui des apprentissages qui permet de se projeter pour un exercice satisfaisant et plus serein de nos métiers dans l'intérêt de nos élèves.

Il faut que ces moyens soient décidés dès maintenant pour être effectifs dans moins de quatre mois. le Snep-Unsa comme tous le syndicats de l'UNSA n'a de cesse de le répéter. Alors, dites-le avec nous autour de vous pour faire bouger les lignes car quand plus d'un million de professionnels s'expriment concrètement et sincèrement, ça compte.

Adaptations des examens : un entre-deux tout à fait insatisfaisant

Le Snep-Unsa prend acte des dernières décisions du ministre pour la session 2021 des examens. Si elles sont en mesure de rassurer en partie les candidats au baccalauréat, elles restent un entre-deux insatisfaisant, qui ne reconnaît pas pleinement les impacts de la crise sanitaire sur les apprentissages des élèves ni ne prend en compte les inquiétudes quant aux risques sanitaires que génère le brassage des candidats et des jurys dans les centres d’examen.
Nous regrettons que les candidats au DNB soient écartés des annonces alors qu’ils ont eux aussi connu une scolarité perturbée depuis deux ans, même si c’est dans une moindre mesure que les élèves de lycée.