Rémunération en HSE des enseignants : le gouvernement recule face au tollé

Nous vous avions alerté hier de la décision gouvernementale de supprimer la rémunération des actions ponctuelles via des HSE pour cette fin d’année scolaire (ICI) ? Nous vous avions conseillé de prendre vos précautions et de ne pas vous engager à l’avenir.

En effet, après avoir demandé aux recteurs de supprimer un tiers des heures supplémentaires relatives à des missions particulières, le ministère de l’Éducation nationale a finalement annulé, ce mercredi, la mesure qui avait été accueillie par un tollé d’indignation. Les chefs d’établissement (du public) avaient commencé à informer les parents d’élèves de la suspension de dispositifs d’accompagnement, tels que « devoirs faits », « atelier », PSC1, dès la semaine prochaine.

Toute l’année 2024 concernée

Le principe de la rémunération des services faits n’est pas remis en cause, selon des rectorats. Toutefois le dispositif « devoirs faits » – pourtant érigé au rang de priorité par Emmanuel Macron -, tout comme les révisions ou les cours de soutien prévus dans le cadre du brevet et du bac, étaient menacés. Les indemnités pour missions particulières (IMP), qui servent à rémunérer des référents au numérique ou aux élèves en situation de handicap, étaient aussi dans le viseur.

Les coupes budgétaires portaient sur toute l’année civile 2024. Elles étaient donc réparties à la fois sur le troisième trimestre en cours et sur la rentrée de septembre prochain.

100 millions d’euros

Les coupes devaient être réalisées à hauteur d’un tiers du volume global, pour des économies d’environ 100 millions d’euros. Cela correspondait à plusieurs dizaines d’heures dans chaque collège et lycée.

Un recul en lien avec une rapide mobilisation orchestrée par les syndicats de personnels de direction du public

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